Soudain, il s'avança prestement vers moi, faisant naître dans mon esprit une multitude d'idées tumultueuses et foisonnantes, déferlant tel un torrent d'émotions inattendues et de possibilités insoupçonnées.
-:Madame Cancould, je ne m'attendais pas à vous revoir ici. Vous aviez l'air tellement perdue dans vos pensées que je ne voulais pas vous déranger.
-:Moi non plus, je ne m'attendais pas à vous voir ici. J'avais besoin de me changer les idées. Mais maintenant que vous êtes là, je ne peux pas m'empêcher de penser à notre dernière rencontre.
-:Qu'est-ce qui ne va pas ? Vous avez l'air frustrée.
-:En tant que professionnelle, je ne devrais pas laisser mes émotions prendre le dessus, mais c'est difficile quand on a affaire à un client aussi troublant que vous.
-:Troublant, moi ? (dit-il en souriant) Je ne savais pas que j'avais cet effet sur les gens.
-:Vous n'avez pas idée à quel point.
-:Je comprends tout à fait. Et je veux que vous sachiez que je ne veux pas vous mettre mal à l'aise. Je suis là pour les affaires, rien de plus. Si vous commencez par arrêter le vouvoiement en dehors des heures de travail, je pense que cela ira déjà mieux.
-:Merci, c'est rassurant de vous entendre dire ça. J'espère que nous pourrons travailler ensemble sans que cela devienne trop compliqué.
-:Je suis sûr que nous pouvons y arriver. Et qui sait, peut-être que nous arriverons à trouver un peu de temps pour discuter de choses plus légères en dehors du travail.
-:Ce serait agréable. Mais pour l'instant, je crois qu'il vaut mieux se concentrer sur les affaires à régler.
-:Parfait. Ça vous dirait que je vous raccompagne ?
-:Désolée, ma voiture est garée pas loin d'ici.
-:Alors, raccompagnez-moi (dit-il en souriant).
-:Arrêtez, je sais que vous n'êtes pas venus à pieds, et il se fait tard. Je dois rentrer.
-:Ok, je vais vous laisser. J'ai hâte de vous revoir pour parler affaires, bien sûr.
-:Moi aussi j'ai hâte, à la prochaine.
J'ai marché jusqu'à ma voiture, les idées claires pour cette fois, sans arrière-pensées. Et à mon grand étonnement, elle ne voulait pas démarrer.
-:Bordel! Que vais-je faire?
N'ayant pas de compétences en mécanique, j'ai été pris au dépourvu lorsque ma voiture a refusé de démarrer. Cependant, plutôt que de me décourager, j'ai décidé de chercher une solution rapide en utilisant mon téléphone, d'autant plus que la nuit tombait. Bien que mes pensées soient perturbées, J'essayais garder l'œil ouvert, prêt à saisir toute opportunité d'aide qui se présentait.
Soudain, une voiture est apparue, se dirigeant vers moi avant de s'immobiliser subitement. D'un noir opaque, les vitres ne laissaient rien transparaître de l'intérieur, ce qui a suscité une certaine hésitation chez moi à demander de l'aide. Toutefois, la voiture a fini par s'arrêter à mes côtés et une des vitres s'est abaissée.
Une voix retenti de la voiture.
"-: Décidément, nous ne sommes pas près de nous séparer"
Envahie par la stupeur, je ne savais même pas quoi répondre.
-: Brad ! "Ça fait environ un an que je n'ai pas eu de tes nouvelles. Que fais-tu dans le coin ?
( Ne me dites pas que vous avez cru que ce serait Peter dans la voiture ? Non, vous n'êtes pas sérieux ! )
-: J'ai une cousine qui habite dans le coin. Et toi, que fais-tu ici à cette heure tardive ? Habites-tu dans le coin ?
-: J'habite à 20 minutes d'ici et ma voiture vient de me lâcher.
-: J'appelle tout de suite une dépanneuse et je peux te déposer chez toi si tu le souhaites.
-: Je t'en serais reconnaissante, après tout Brad, tu me dois bien ça, non ? Tu t'es éclipsé pendant tout ce temps.
-: Assez rabat-joie, Samarah. Les secours ne seront pas là avant demain matin. Active la sécurité de ta voiture et monte, dit-il en ouvrant la porte. En échange, tu pourrais bien me cuisiner une de tes recettes de macaroni au fromage que tu faisais si bien à l'époque.
-: Tais-toi, tête de nœud. Démarre et je ne cuisine pas pour les gens comme toi.
Brad,Bradley Hector et moi nous sommes rencontrés au lycée et avons eu une relation qui a duré un an, mais nous avons fini par nous séparer en raison de sa popularité. Mais pour être honnête, je suis toujours influencé par son charme et il declanche toujours cet effet chez moi.
Si quelqu'un que l'on hait nous fait retourner l'estomac, alors celui qu'on aime nous fait tourner la tête.
Quelques minutes s'étaient écoulées avant que nous n'atteignions mon appartement. Le silence qui avait pesé pendant tout ce temps laissait maintenant place à une foule de sentiments et d'émotions que nous étions impatients de partager.
-:Assieds-toi.
-:Soudain, il remarqua une photo sur la table basse du salon. "Je n'en crois pas mes yeux, Sam. Tu as gardé cette vieille photo de nous.
-: J'étais si jolie à l'époque.
-:Ta beauté est intemporelle, et même la lumière qui baigne la pièce semble perdre de son éclat à côté de toi, tellement tu rayonnes et tu ose parler de ta beauté au passé.
-:Merci. Toi tu as toujours gardé ton charme et...
Dring ! Dring ! On sonnait à la porte.
-:Tu attendais quelqu'un ?
-:Non, pas vraiment.
Trouvé bizarre comme une apparition de la Sainte Vierge, car jamais personne ne sonnait à ma porte à cette heure-là, je me suis levée pour aller voir qui pouvait bien être là.
-:Salut!
C'était Béthanie une ado de 17 ans, la fille de ma voisine de l'appartement d'à côté.
-:Salut, quelque chose ne va pas ?
-:Tout va pour le mieux, c'est juste que je ne t'ai pas vu rentrer à l'heure habituelle et ta voiture n'était pas garée en bas. Je suis donc venu voir si tout allait bien.
-:Merci, c'est gentil de ta part de veiller sur moi.
-:Benh Bye Sam
-Bonsoir Bétha, à demain.
Je me suis approché lentement et j'ai vu Brad qui contemplait la même photo avec admiration.
-:Je suis là, tu n'as qu'à me regarder, lui dis-je en souriant.
-Je crois que je devrais partir, il est déjà 21 heures. Dit-il
Je l'ai regardé droit dans les yeux, m'approchant lentement et me positionnant à ses côtés. D'une voix douce, j'ai osé lui demander s'il pouvait rester encore un peu plus longtemps, ajoutant que je risquais de m'ennuyer après son départ.
Et lui, à son tour, il s'approcha davantage. D'une voix douce, il me susurra : "Et si on brûlait les étapes ?
Avant même que je réponde, il scella nos lèvres dans un baiser langoureux .Il continua en glissant sa main sur mes hanches, il colla son corps contre le mien et je sentais cette magie que je n'avais pas ressentie depuis longtemps.
Il enleva sa chemise et je mouillais à la vue de ce beau torse musclé, nous nous dirigions ensuite vers la salle de bain tout en laissant derrière nos vêtements et sous-vêtements. Il ouvrit la douche et continua à m'en brasser avec ce désir vif, comme notre première fois.
Il me souleva par la suite, me colla contre le mur glissa ses mains sur mes fesses et les pétrirent,Je ne pouvais pas attendre que l'on passe aux choses sérieuses, j'ai donc saisi une de ses mains je le dirigeais vers mon pubis.
Il me transporta, jusqu'a mon lit et me posa sur le dos il commença avec sa langue sur mes seins et descendit plus bas encore tout en m'embrassant l'abdomen, il posa sa bouche sur mes quatre lèvres et je sentais tout mon corps participer à la cadence.
Il me tourna ensuite et me prend en levrette, j'ai donc senti son engin se loger dans mon bas-ventre et ça plaisait, je suais mais j'en voulais encore a chaque entree et sortie, il se pencha un peu posa une de ses mains sur un de mes seins et m'embrassait sur le cou, je gémissais, il commenca à aller plus vite et tout a coup il se retira et joui.
N'étant pas égoïste, il me caressa et m'embrassa jusqu'à ce que je jouisse à mon tour.
Le temps semblait s'arrêter alors que nous étions allongés côte à côte, plongés dans un état de béatitude profonde. Mais soudain, Brad s'est levé avec grâce et a fait un pas vers la douche. Mes yeux l'ont suivi, captivés par sa silhouette. J'ai finalement décidé de le rejoindre et de partager cet instant fugace avec lui. Après s'être habillé avec élégance, il fesait mine de partir.
-:Ne me dis pas que tu pars!
-:J'aimerais bien passer la nuit avec toi, mais je pense que les gens vont s'inquiéter si je rentre tard.
-:Bah d'accord, j'espère que tu ne disparais plus.
-:Tu peux compter là-dessus, surtout après cette soirée que nous venons de passer ensemble.
Je l'ai regardé s'éloigner lentement, laissant derrière lui une empreinte indélébile sur mon âme.
A suivre